BENOIT DECQUE - ACCUEIL

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JARDINER C'EST DÉPOLLUER


J..A..R..D..I..N..E..R....C..'..E..S..T....D..É..P..O..L..L..U..E..R..!
2004. 

Fiction. Ici se trouvait une usine de galvanisation… Désaffection, destruction, disparition, le sol garde aujourd’hui les stigmates de cette ancienne activité industrielle : une pollution aux métaux lourds est repérée. Avec le temps, la nature a fini par reprendre ses droits, la pluie a dilué la pollution, les plantes se sont adaptées à leur nouveau milieu et elles ont concentré certains les métaux disséminés dans le sol. Des plantes pour dépolluer, tel est l’argument de notre proposition.

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Jardiner c'est dépolluer
• Installation paysagère : 900m2 environ.
• Festival du Jardin des Deux Rives 2004. Strasbourg (F) - Kehl (D).
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Eau vapeur, eau ruisselante, eau stagnante, la pollution se dilue, elle s’infiltre, elle irrigue : le sol est chargé, une végétation mutante y développe des mécanismes d’autodéfense. Les polluants sont séquestrés par un nouveau système radiculaire et concentrés dans des tissus devenus hypertolérants. La terre est assainie, l’eau est purifiée et prête à entamer un nouveau cycle.

Le jardin proposé est une représentation métaphorique de cet espoir de décontamination de certains de nos sols, il présente une gradation dans les niveaux de perception s’échelonnant entre deux extrêmes que sont le champ poétique et le champ didactique.


L’installation centrale est composée d'un entrelacs de tiges de métal sur lesquelles "pousse" un ensemble d'arrosoirs en acier galvanisé… ordinaires… immédiatement identifiables.

••• Le champ poétique : l’eau sous toutes ses formes.
• Le nuage (eau vapeur) : une multitude de brumisateurs sont disposés dans cet entrelacs. C’est la production de ce panache de vapeur d’eau qui est le point de départ de l’organisation générale de la composition.
• La pluie (eau ruisselante) :
par un phénomène naturel de condensation, l’ « eau vapeur » au contact du métal se transforme en pluie.
• La flaque (eau stagnante) : pièce d’eau centrale de forme aléatoire et au contour découpé - à l’image d’une distribution fractale - devient un réceptacle en attente de cette pluie « bénéfique ». S’y développent en abondance lentilles d’eau, roseaux et autres plantes aquatiques et dépolluantes


••• Le champ didactique : une pédagogie de la dépollution.

Autour de l’installation centrale, trois couronnes concentriques permettent une lecture claire de l’organisation des différents végétaux mis en œuvre à l’intérieur de la parcelle :
• Couronne n°1, les plantes dépolluantes : des essences végétales rares, parfois « sauvages », souvent issues de recherches en laboratoire et qui sont aujourd’hui expérimentées pour la décontamination des sols industriels.
A leurs côtés des métaux lourds que l’on retrouve sous forme de lingots disposés à même le sol.
• Couronne n°2, la prairie humide : des végétaux de marais d’eau douce qui rendent apparents les premiers effets de la décontamination.
• Couronne n°3, la prairie sèche : graminées et fleurs des champs se montrent rassurantes, elles sont la preuve végétale de la présence d’une terre saine.


••• Du ludique au pédagogique : un parcours.

La composition générale du jardin est un jeu entre ces deux dimensions : l’installation centrale et l’organisation des plantations seront appréhendées par le visiteur grâce à une « allée » en boucle traversante. Un parcours dont le sol est fait de sables dépollués et de « rebuts » industriels en attente de recyclage (scories de cuissons et granulats bitumeux, limailles métalliques et copeaux de matériaux composites, verres pilés et déchets de cristalleries). L’ensemble de ces matériaux, pour être praticable, sera compacté, stabilisé et organisé à l’intérieur d’un cloisonné métallique fixé au sol.
La présence permanente de l’installation centrale - le nuage - traversée à trois reprises par l’allée en boucle devient l’expression d’un micro climat agissant sur l’ensemble du jardin : nuage de beau temps, pluie bienfaitrice ou orage menaçant, à chaque visiteur son interprétation.

Ce projet est de façon métaphorique, l’image que le passage des hommes au travers des éléments et plus particulièrement des problèmes de dépollution et de rééquilibrage de la planète ne pourra se faire qu’en harmonie avec la nature.

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••• Composition de l’équipe :
• Benoit DECQUE, artiste plasticien.
3, rue de la course
67000 STRASBOURG 03 88 22 17 71

• Guy TARRIEU, architecte.
20, rue Ste Madeleine
67000 STRASBOURG 03 88 37 16 19

• Christophe SCHWARTZ, ingénieur agronome.
ENSAIA
2,av. de la Forêt de Haye
BP 172 54505 Vandœuvre-les-Nancy 03 83 59 59 59



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